Un passager clandestin: le stress

Pendant environ une année et demie, j’ai remarqué que périodiquement je ressentais de plus en plus certains symptômes anormaux. J’ai donc décidé d’aller rendre visite à mon médecin de famille. Je dois dire que j’ai toujours eu une santé robuste et je suis très reconnaissant pour cette grâce que Dieu m’a faite. Arrivé chez le médecin, je lui ai expliqué ma situation. Il m’a fait faire plusieurs tests avant de déclarer : “Monsieur, vous êtes stressé”.

Qu’est-ce que le stress?

Selon un article tiré du “Larousse médical”, c’est le physiologiste canadien Hans Selye qui a introduit le terme “stress” en 1956. Il s’agit d’un processus de réaction naturelle par notre organisme lorsqu’il fait face à une agression brusque. En d’autres mots, nous devenons stressés lorsque survient une situation qui est hors de notre contrôle.

L’itinéraire du stress dans ton corps

Le stress ne se passe pas seulement dans ta tête bien que sa réaction commence dans l’hypothalamus qui se situe dans le cerveau. Celui-ci contrôle la sécrétion de différentes hormones et interagit avec l’hypophyse pour envoyer un message aux glandes surrénales qui se trouvent au-dessus de tes reins. Les glandes libèrent l’adrénaline et le cortisol, qui est considéré comme la principale hormone du stress.

Tu as déjà ressenti le stress si tu as eu à faire un examen, à l’approche de la date d’échéance d’un projet, à prendre la parole devant un public. Si tu as eu le sentiment d’être dans une situation dangereuse. Que ce danger soit réel ou imaginaire, ton cerveau se met en mode d’alerte pour te préparer soit à relever le défi soit à fuir soit à rester figé.

À retenir

Lorsque le stress n’est pas contrôlé et que ton corps a de la difficulté à revenir à la normale, il devient alors dangereux pour ta santé mentale et physique. Le stress ne fait pas de distinction de classe. Que tu sois riche ou pauvre, éduqué ou illettré, tu es sujet au stress. Il ne fait pas non plus de distinction de croyance, que tu sois chrétienne, athée ou autres, il fait son chemin avec toi.

Bien que le stress ne soit pas toujours mauvais, certains symptômes peuvent être mortels. Cependant, il y a des moyens de minimiser ses impacts négatifs dans ta vie...

À ta santé mentale,

Ralph Séraphin B.S.S, M.S.S., T.S.I.

Thérapeute en santé mentale auprès des jeunes du primaire et du secondaire.

Ce processus qui parcourt ton corps fait augmenter ton rythme cardiaque, ta pression sanguine et ton taux de sucre. C’est ce qu’on appelle une réponse au stress. Elle a pour effet de te rendre plus alerte tout en augmentant ton niveau d’énergie afin de réagir lors d’une situation dangereuse.

Se pourrait-il que toi aussi, en raison de tes valeurs et ta croyance, tu n’as jamais vraiment considéré le stress comme un élément qui a un impact sérieux sur ton bien-être?

Récemment, tandis que je conduisais sur l’autoroute, les symptômes ont de nouveau fait leur apparition. Faisant l’état de la situation, j’ai constaté que ces sensations revenaient le plus souvent lorsque la chaussée n’était pas trop rassurante. Je me suis souvenu alors, quelques années auparavant, j’ai failli avoir un accident lors d’une tempête de neige soudaine. Ce constat m’a fait réaliser que depuis ce temps-là, je voyageais avec un passager clandestin, le stress.

Non convaincu du diagnostic du médecin, j’ai attendu les résultats sanguins. Lorsque c’est arrivé quelques semaines plus tard indiquant que j’étais prédiabétique, je me suis dit : “Ah ha! J’avais raison.”

Non pas que je crois être immunisé contre le stress, mais ma devise a toujours été, “avec Jésus, pas de stress”.